Gaby Administrateur
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| Sujet: Mario Dumont blame le premier ministre Jean Charest Jeu 15 Fév 2007 - 17:58 | |
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MONTREAL (PC) - Le chef de l'Action démocratique du Québec, Mario Dumont, dit partager l'avis du candidat libéral dans Mont-Royal, Pierre Arcand, à l'effet que l'économie du Québec "ne va pas bien". Cela ne l'empêche toutefois pas de confier à ses avocats le soin de déterminer le sort à réserver au litige qui l'oppose à M. Arcand. "La nouvelle vedette du Parti libéral, Pierre Arcand, est entrée en politique soi-disant sur la base du constat que l'économie du Québec ne va pas bien, après quatre ans de gouvernement libéral. C'est de valeur, on ne l'entendra plus, il va être bâillonné par son parti", a prédit M. Dumont. Le chef adéquiste faisait ces commentaires, jeudi en matinée, après une rencontre avec 14 représentants du monde des affaires ainsi que du bureau de direction de la Fédération des chambres de commerce du Québec. M. Dumont est également revenu sur une autre déclaration du candidat Arcand, celle dans laquelle il le comparaît au leader d'extrême-droite français Jean-Marie Le Pen. "Quelqu'un pourrait plaider l'ignorance, l'ignorance historique, ce qu'est ce personnage (en parlant de M. Le Pen), ce qu'est son parti et ce qu'il prône. Quelqu'un qui est issu du monde des médias, qui a travaillé sur la place publique durant des années, il est inutile de plaider l'ignorance. C'est erreur de jugement de tenir de tels propos. Il faut alors s'excuser, pas finasser, pas jouer sur les mots. Il ne l'a pas fait. Il va devoir le faire. Si ce n'est pas fait, on a des avocats", a soutenu M. Dumont. A ce sujet, un peu plus tard, de passage à Lévis, le chef de l'ADQ, qui attendait toujours des excuses de M. Arcand, a fait ce commentaire: "Cette partie-là, à partir de maintenant est entre les mains des avocats et je me concentre sur la partie politique. Ceux qui connaissent ma personnalité (savent que) je ne suis pas du genre à lancer des menaces à tort et à travers". Pour ce qui est des discussions de l'ADQ, à Montréal, avec les gens d'affaires, dont la présidente-directrice générale de la Fédération des chambres de commerce du Québec, Françoise Bertrand, elles ont porté en partie sur la nécessité d'en arriver à réduire à zéro la taxe sur l'investissement actuellement de 5 pour cent. "On a parlé des taxes qui pénalisent l'investissement. On a échangé là-dessus. Il est clair qu'on veut s'y attaquer, tout en tenant compte de l'état des finances publiques", a indiqué le président de l'ADQ, Gilles Taillon, également présent à la rencontre. "A partir de là, on pourra déterminer quels moyens on prend pour alléger la fiscalité sur les investissements. C'est clair qu'on va bouger là-dessus. Combien? Comment? C'est à voir", a-t-il ajouté. Pour sa part, Mme Bertrand a dit comprendre "la difficulté d'abandonner la taxe sur le capital, compte tenu des finances publiques". Elle est toutefois convaincue qu'il s'agit là d'un facteur de ralentissement des investissements au Québec, autant de la part des investisseurs étrangers que des investisseurs québécois. "La taxe est de cinq pour cent. Elle représente un montant important de 500 millions $. Pourrait-on avoir un programme pour soutenir les entrepreneurs dans leurs investissements?" a-t-elle lancé au nom des 162 chambres de commerce locales qui regroupent 57 000 entreprises du Québec. http://nouvelles.sympatico.msn.ca/Accueil/ContentPosting.aspx?feedname=CP-NATIONALES&newsitemid=19553022 | |
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